Description
Le voyage nous fait, les images nous racontent. Aline observe ceci avec tendresse. elle garde les rides à distance. Elle a la gentillesse de souffler sur nos plaies. A la fin, on a dans les yeux autant d’Islande que de Valais. Sans doute un désir de routes droites qui serpente. L’interprétation au moment de la prise du vue est identique à celle ressentie au quotidien par rapport à mon propre corps: une nécessité absolue de redonner vie à ce qui est détruit, de poétiser ce que la beauté semble avoir quitté et de rendre cohérente l’absurdité. Mes photographies sont devenues mon équilibre, une voie lente mais sûre vers la cicatrisation.