Description
En ce temps de la Grande Dixence j’étais ému par un poète jeté en prison en Russie. Sans doute enseignait-il une mesure, par l’intermédiaire de fleurs s’il parlait de fleurs. Ses accusateurs se trompaient. Mais, me disais-je, ne font-ils pas bien d’essayer de juger ? Et moi l’autre poète ? N’étais-je pas mis en question ? La voie juste est de contester sa propre différence. On construit une digue, on construit une foule avec son anonymat et sa camaraderie. Et peut-être à travers toutes les négations sa note de poésie pure. Je subis ma nuit parce que je ne la trouve pas…