Description
5 janvier 1940 ! Le vent me semble heureux. Je m’éveille ce matin avec un privilège inouï : une journée devant moi, toute à moi, une de ces journées rares où rien ne va me gêner, où je pourrai enfin me sentir pleinement moi-même et donner libre cours à tous mes appétits. Et après cette journée, j’en entrevois d’autres, pareilles. Que faire ? Comment ne pas être un peu surpris ? Je viens de briser ma chaîne et suis comme un chien qui regarde sa niche et son écuelle et qui hésite un moment avant de prendre le large…