Description
Dans les années 1960 et 1970, la démographie avait tout naturellement sa place dans une histoire du Moyen Age qui s’efforçait de comprendre le fonctionnement des économies et des sociétés, en prenant soin de les dire autant que possible en chiffres. Aujourd’hui, les fronts de la recherche s’organisent autrement. Profitant des acquis précédents, on parcourt de nouveaux chemins, sur lesquels on est plus attentif aux destins individuels, aux valeurs, aux perceptions et aux comportements. C’est l’occasion d’aborder l’histoire des populations sous des angles nouveaux: le mariage, la femme, l’enfant, la vieillesse, la famille ou la maladie. L’enquête dont voici les résultats s’est déroulée, tantôt à tout petits pas, tantôt à grandes enjambées, entre 1976 et 1992, c’est-à-dire pendant la période de transition entre les deux ambiances historiographiques que je viens d’esquisser. Elle participe donc des deux, par ses questions et par ses méthodes.
