Description
Corinna Bille écrit Théoda en 1944 sur la base des souvenirs de famille de sa mère Catherine, arrière- petite-fille de l’un des condamnés, François Rey. Les 12 et 19 avril 1978, Jean-Claude Choffet, dans les numéros du Nouvel Illustré sous les titres Un cadavre dans le Rhône et Trois têtes un lundi matin, retranscrit l’histoire, se basant probablement sur les numéros de l’Echo des Alpes des années 1841 et 1842. En 1980, Au pied de l’échafaud permet au même auteur de rappeler les cinq dernières exécutions capitales dans les cantons romands, dont celle de Marie- Thérèse, Barthélemy et François. Une émission de télé, Dossiers de Justice, présente l’affaire Franier par la bouche de Me Charles Poncet et sur la base des documents précédents. En 2005, l’écrivain Narcisse Praz fait paraître Elle s’appelait Marie-Thérèse, conçu comme il le dit tel une tragédie grecque. En reprenant les noms de personnes et de lieux et en les complétant d’autres qui sont nés de son imagination, il y laisse transparaître des passions propres à son roman. Pour que ce dernier roman des plus éloignés de la réalité ne devienne pas l’Histoire, il m’a semblé indispensable de porter un regard neuf sur cette dernière exécution capitale en Valais. Je l’ai fait au travers de l’exploitation de toutes les pièces concernant les faits et les personnes, et en évitant de reprendre tout élément tiré des divers romans comme de la tradition orale, élément qui ne soit attesté par une trace écrite historique.
