Description
Ces lignes, que notre ami écrivait le 31 octobre 1960 et que Madame Vallette a recueillies à l’ultime page du livre que voici, peut-être n’ont-elles pas retenu l’attention du lecteur le jour même où elles parurent. Aujourd’hui, elles nous émeuvent au-delà des mots. Dans leur simplicité, elles nous livrent comme la clef d’une oeuvre et d’une vie. En ces lignes évoquent d’autre part l’histoire d’une affection, celle de Pierre Vallette pour Evolène. Tout ce qu’il y avait en lui de spontanément offert trouvait en ce village bénit l’occasion de s’épanouir. Sa foi, qui fut toujours consentante, s’accordait au chant des cloches et à l’intime prière des femmes agenouillées sur les dalles d’une chapelle; son goût de la nature trouvait de merveilleuses satisfactions sur les sentiers qui longent la Borgne ; les légendes tenaient à ses oreilles d’étranges discours qu’il répéta dans ses Contes et ses Fileuses. A Evolène, Pierre Vallette n’aura connu que des amis et du bonheur…
