Description
Par les images et les textes qui figurent dans ce volume, Martigny nous est conté sous une forme attrayante et généreuse, qualités que je souhaite lui voir conserver. J’exprime mes compliments à toutes celles et ceux qui y ont contribué avec le constant désir de mettre en évidence avec sincérité la vie active et si diverse de la ville à laquelle nous sommes intimement liés. Mais au fait, qu’est-ce qui atteste son activité et sa diversité? Sa population d’abord, au caractère libéral et bien trempé, bourgeois, valaisans, confédérés et de trente-huit autres nationalités qui vivent en bonne intelligence et sans cloisonnement notoire, en dépit d’appartenances confessionnelles et linguistiques différentes. Son économie bien structurée, qui assure aussi de nombreux emplois aux habitants de l’extérieur de la localité et englobe les secteurs suivants: touristique – que tous doivent s’efforcer de développer encore en ce carrefour des Alpes attesté par plus de dix millions de passages en vingt ans au tunnel du Grand-Saint-Bernard seulement; commercial – lié au précédent mais servant aussi de complément à la région sinon au canton; industriel – que I’on voudrait voir mieux étoffé sans qu’il entre en conflit avec d’autres activités que sauvegarde un environnement agréable; artisanal – moins spectaculaire et éprouvant qu’au temps de la meunière des Artifices mais ayant gagné en efficacité; tertiaire – représenté par un corps de professions libérales que I’on se plaît à reconnaître de haute qualité; agricole – qui échappe souvent aux domiciliés mais permet de cultiver plus de la moitié du territoire ainsi qu’un demi-million d’arbres fruitiers. Ses activités culturelles, sportives et autres, polarisées au Manoir, au Musée gallo-romain de la Fondation Pierre-Gianadda, au CERM, sur les stades, mais encore animées avec zèle et sérieux, souvent avec audace, par plus de septante sociétés locales. L’ensemble donne une résonnance fort séduisante au nom de Martigny. J’aimerais que, telles des ondes, il rayonne auprès et au loin, toujours porteur d’un message d’amitié. Puisse donc ce captivant ouvrage inciter le lecteur martignerain à s’arrêter pour contempler, à raviver de multiples et attachants souvenirs, et à lui insuffler la volonté de faire plus et mieux encore pour l’harmonieux, constant et indispensable développement de sa cité. Chez nos hôtes, qu’il engendre le désir de revenir aussi souvent que possible en ce lieu privilégié que l’on a qualifié d’oasis de paix.
