Description
Si Henriette, restée au service de Madame après la mort de Monsieur, est soumise et obéissante, elle sait aussi défendre sa position avec une véhémence où se mêlent révolte, finauderie et résignation. Contrairement au Pain de silence, (1999) où la parole ne parvenait pas à prendre durablement le pas sur le silence, le monologue ne cesse ici de gagner en force, se faisant toujours plus tendu et menaçant. Un véritable acte d’accusation. Une parole qui se libère à défaut de pouvoir s’affranchir.