Description
Depuis la guerre les lettres valaisannes sont en pleine floraison. Le chemin difficile d’un Valais d’autrefois au Valais d’aujourd’hui avait été ouvert peu avant avec un coeur que l’on avait pense inutile et qui ne l’a pas été. Et cet aujourd’hui s’écrit dans le monde, s’écrit pour tous les hommes, dans l’universel qui, en poésie, naît toujours d’un gosier de grive, d’une fraise noire, d’une région céréalière, d’un Arvèche recréé. Aussi serions-nous en droit de parler de « littérature française en Valais» – ce que préconisait déjà Gonzague de Reynold, il y a cinquante ans – expression plus juste, plus vaste que celle de Lettres valaisannes qu’elle englobe et dépasse.