Description
Les voyageurs qui, à l’aube de l’ère touristique, ont fait de Sierre une halte sur la route du Simplon n’ont pas manqué de relever la douceur de la rive droite du Rhône : le coteau s’élève en pente régulière, étageant ses vignes, ses vergers, ses bois, révélant çà et là ses villages à la faveur de l’élan d’un clocher ou d’une tour crénelée. Par contre, la rive gauche qui dresse à la verticale son rempart de rochers et de forêts désespérait leur curiosité et Ieur imagination. Mais les récits de l’époque était unanimes : au-delà de la gorge et des précipices, un monde quasi-mythique développait une civilisation ou l’homme et la nature vivaient en parfaite symbiose. Un séjour s’imposait donc en Anniviers, pays refuge de l’authenticité…